Les produits des Cévennes du sud pouvant être employés en cuisine au gite Le Colombier


Le PéLARDON : une spécialité des Cévennes


le pélardon des Cévennes

Un savoir faire traditionnel dans sa fabrication et une reconnaissance en Appellation d’Origine Contrôlée (A.O.C) en 2000 et d’une Appellation d’Origine Protégée (A.O.P) en 2001, font de ce fromage de chèvre une perle de notre terroir.

11 jours précieux d’affinage avant que dans votre assiette, ou même pour les plus gourmands dans un sac à dos bien garni, vous ne puissiez déguster sans modération ce fromage de chèvre parfumé. Sauf si vous le préférez quand il est encore en fromage frais fermier.

On le découvre : on le repère avec ses quadrillages propres à son identité et déjà on imagine les petits troupeaux de chèvres se régalant de plantes aromatiques, redonnant après de nombreux jours en plein air dans garrigues, landes et châtaigneraies, ce bon lait riche en saveur.

On le sent : aussitôt, ce sont les senteurs des pâturages qui défilent, la tradition pastorale qui se matérialise et les terres cévenoles que l’on respire. 

On le déguste enfin : on sent là le lait cru, le fromage de chèvre pur, les attentions et les soins de la passion artisanale (tout le travail est fait manuellement) qui l’ont amené à ces titres d’exception ! 

Vous le retrouverez bien entendu dans votre assiette dans nos formules demi-pension ou pension complète, entre mars et novembre, période de sa production 


La Châtaigne et le châtaignier


la chataigne se ramasse à l'automne autour du grand gite de groupe le Colombier

Autour de 1850 la châtaigne devient la base de l'alimentation en Cévennes, ce qui explique son surnom fruit de « l’arbre à pain ». Ses fruits nourrissent toute une population, il en est de même à chaque période difficile, jusqu’à la seconde guerre mondiale. Maladie de l’arbre, exode des populations, changement des pratiques de cultures et culturelles, tout était là pour que les châtaigniers disparaissent au fil du temps.

Mais la robustesse du châtaignier est à l’image de la résistance du pays et de l’arrêt de son déclin. Tout est lié à l’envie de ne pas abandonner ce patrimoine cévenole. Il en reste encore aujourd’hui un élément fort. Au printemps, vous le découvrirez, fier, fleurissant les collines, tels des bouquets haut perchés de Reine des prés ! L’intérêt pour le châtaignier et la châtaigne dépasse largement les frontières du territoire. Les Cévenoles s’en soucient et font tout pour que ce fruit qui a failli maintes fois disparaitre, soit à jamais remis à l’honneur.

Fruits frais ou séchés, farine si prisée par les personnes à l’alimentation « sans gluten » et les autres bien sûr, confitures, sirops et autres préparations dans des plats savoureux, simples ou recherchés, ce produit du terroir se déguste à l’infini.

Il ne faut pas oublier le châtaignier lui-même, source de matière première pour meubles et autres produits réalisés sur place. Un petit clin d'œil à nos amis Mireille et Arnaud qui réalisent des meublent magnifiques à ALZON (30) à proximité de notre gite. Visitez leur site, vous serez ébloui par leur réalisation .


L’Oignon doux des Cevennes


l'oignon doux de Cévennes

AOC en 2003 et  AOP en 2008 sur une trentaine de communes du Sud Cévennes, l’oignon doux est cultivé à la main. Ces appellations au-delà d’un prix mérité, sont à l’image de ce fruit blanc nacré très goûteux. Le savoir faire traditionnel lié à sa culture est un maître mot pour ce produit du terroir et les produits venus d’ailleurs ne peuvent l’imiter.

Les moindres surfaces cultivables ont été travaillées en Cévennes et c’est tout naturellement que l’oignon doux a trouvé sa place sur les terrains en  terrasses construites par les agriculteurs cévenols, dont l’ensoleillement aide à des semis précoces et une croissance rapide. On le récolte de fin juillet à septembre, on le déguste sans retenue jusqu’en avril...

La première fois que l’on goûte ce produit c’est une saveur fruitée exceptionnelle qui s’empare de nous. Un délice en bouche et on attend encore plus sûrement sa saison avec impatience.

 

Consommé cru, il libère sa chair craquante et fruitée sans amertume. Cuit, il devient onctueux et son goût sucré est un enchantement. De nombreuses recettes locales sont là pour le prouver.